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Florence notre organisatrice de la commission audiovisuelle, va souvent plonger à la calanque de Mugel. Et dernièrement, elle nous envoie 3 photos d’un hippocampe. Nous devenons tous fous et lui demandons de nous y amener. Aussitôt demandée, la sortie est organisée pour le soir du vendredi 14 juin. Après le boulot, on se retrouve tous sur le parking de la calanque : Florence, Joel, Guitou, le couple Scorsonelli, le couple Meret. La logistique se met en place, Laurent descend les blocs grées sur la plage. Et c’est parti pour voir les hippocampes ! On nage un peu jusqu’à la pointe de la calanque et là immersion dans 15 m d’eau. |
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Un univers complètement différent de ce que nous voyons habituellement du coté de Marseille : des posidonies à foison sur un sable blanc, un petit labyrinthe de roche décoré de quelques gorgones jaunes, et à nouveau un banc de sable blanc avec des petites bestioles toute plates qui ont de gros yeux jaunes ; les Bothus Podas ou Lenguados. Les 6 plongeurs en palanquée de 2, rayonnent autour de ce banc, chacun à la découverte de ces poissons : lenguados, vives, rougets, girelles, serrans… |
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Je vois ma coéquipière Florence avec François, autour d’un gros spirographe posé au milieu du banc de sable. Apparemment, François donne des conseils à Florence sur l’orientation de ses flashes. Les flashes partent, une fois, deux fois, trois fois. Puis, Florence s’éloigne, je suppose que la photo correspond enfin à ce qu’elle voulait. Pendant ce temps, je tente de prendre en macro un serran qui n’arrête pas de bouger. Je suis toujours près du spirographe que Francois squatte maintenant, en se tortillant dans tous les sens. Il m’intrigue, il va encore nous sortir une photo exceptionnelle. |
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Tout en continuant à photographier mon serran frétillant, je jette un œil sur le spiro et François… de loin, je vois une algue jaunâtre au pied du spirographe. Par respect pour le photographe je ne m’approche pas, mais je me promets de venir voir de plus près. On tourne, retourne. J’essaye maintenant de prendre en macro les yeux du Lenguado, pas facile. .. Je reviens sur le spirographe et j’y trouve Laurent. Au moment où je m’approche, Florence m’annonce le retour à la plage. Fin de plongée, sur le retour nous aurons l’occasion de voir 2 seiches se faire un « gros gâté ». |
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A peine sortie de l’eau, Laurent, qui n’a pas encore pied, m’interpelle : _Alors tu l’as vu, l’hippocampe ? _Quoi ! Tu me fais marcher ! _Mais non regarde ! Répond-t-il en me montrant la photo de l’hippocampe sur son appareil. Derrière moi, François affirme que lui aussi l’a vu et semble étonné que je ne l’aie pas vu . Là, je sens monter une colère incontrôlable. _Comment grands égoïstes que vous êtes, vous vous la jouez perso, pourquoi ne m’avez –vous pas prévenu. Et Florence, elle l’a vu ? _Ben ! C’est elle qui me l’a montré, répond François. A ce moment-là, levant la tête, je vois Flo qui passe sur la route, montant avec son bloc vers le parking.
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Avec une voie de furie. _ Flo, tu l’as vu l’hippocampe et tu ne me l’as pas dit ? Tous les clients du restaurant se retournent. _ Quoi, il y avait un hippocampe ? rétorque Flo tout en montant et contrôlant son souffle. On se retrouve sur le parking, Florence, Joel , Guitou et moi. Tout en dégréant et en se changeant, les cris vont bon train. Maintenant, c’est surtout Florence qui est furieuse. Quant à moi, je viens de comprendre que ma coéquipière ne m’a pas abandonnée, et j’ai la certitude que si elle avait vu l’hippocampe, elle m’aurait prévenu. Florence ne décolère pas après François. _ Comment, il était sur le spirographe ? Et François ne me l’a pas montré ? Moi qui ai organisé cette sortie pour vous, vous vous la jouez perso. Franchement vous êtes tous des gros nuls. Puisque c’est comme ça, je m’en vais tout de suite et je ne reste pas pique-niquer avec vous. En même temps qu’elle vocifère, elle se déshabille et ne se rend même pas compte qu’elle est nue au milieu du parking devant nous. Heureusement, nous parvenons à la calmer et l’empêcher de partir tout de suite : nous descendons tous rejoindre les copains qui nous attendent pour manger. Au moment de l’apéro, plus calmement, Florence va s’expliquer avec François, qui de bonne foi lui dira qu’il était persuadé qu’elle l’avait vu. La tension tombe, on boit volontiers un petit rosé bien frais, on est bien sur cette plage avec cette nuit douce qui rend l’ambiance plus magique. Oui, c’est une belle soirée et c’était une très belle plongée, dommage que nous n’ayons pas tous vu l’hippocampe ! A minuit, nous plions bagages et rentrons nous coucher. Morale de cette plongée : dès que tu vois un pro se plier en quatre devant un spirographe, ne lâche pas le morceau, tiens bon et n’hésite pas à lui taper sur l’épaule pour te manifester.
Morale de cette morale (d’après les garçons ! ) : Florence est une vraie blonde et moi une blonde platine colorée. J’ai vraiment hâte de retourner voir l’hippocampe et les syngnathes présents dans les posidonies (aux dires d’une amie de Luc Thalassinos, pro de la biologie). Le dimanche d’après je retournais plonger dans la calanque de Mugel et devinez qui nous avons vu ? Le même hippocampe toujours perché sur le spirographe. Mission accomplie |
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Dimanche 30 juin, notre très cher « capitaine Haddock » fêtait ses … soixante-dix ans ! oui, vous avez bien lu : soixante-dix !!! Il faut croire que la plongée et la fantaisie conservent. En fait, le secret c’est que l’ancre de Callelongue émet des ondes de Jouvence. Entouré d’une soixantaine d’amis (les lieux ont déterminé le nombre d’invités car Jean Claude connaît quasiment tout Marseille. Pensez, il a joué la Pastorale avec « Jean Claude » !) notre Jean Claude a prononcé un bref discours avant d’inviter tout le monde à trinquer à ses printemps. |
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Mais, parmi les invités, il s’en est trouvé un encore plus bavard (si, si, c’est possible !) que Jean Claude : son ami Claude qui nous a régalés avec un ti’punch et un planteur dont il garde secrètes les recettes (il va les commercialiser l’an prochain). |
| Quelques verres plus tard, nous voilà tous attablés sur la terrasse à déguster un aïoli géant et succulent préparé avec amour (comme d’habitude) par notre chef cuistot, Jean Michel aidé de sa compagne, la délicieuse Dany. | |
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Les gâteaux excellents et fort bien décorés ont été parés de « petites » bougies que notre ami Jean Claude a soufflées d’un seul coup ! |
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L’après-midi s’est terminée par d’interminables palabres, des parties de boules animées et une sieste pour ceux qui étaient un peu fatigués par l’ingestion de substances liquides. Rendez-vous à tous dans dix ans !!!! |
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Chez les morses, à Callelongue, il existe un dialecte particulier. Pas de dictionnaire, pas de traducteur : seuls les initiés peuvent le comprendre. Pour se l'approprier, il suffit de fréquenter le club avec assiduité. Cependant, quelques expressions, qui reviennent fréquemment, sont faciles à traduire. Même pour moi, pourtant venue du grand Nord-Est !!! Ainsi, j'ai rapidement compris qu'ici, derrière le tonitruant "Tu me casses les c...$#%§*" , il faut entendre "bien sûr, je vais m'en occuper, ne t'inquiète pas.." que "Y-a du café ???" signifie "Il n'y a plus de café, qui va en faire?? qu'à l'heure de l'apéro, à la question "c'est quoi cette bouteille?" il ne faut pas répondre "c'est un petit rosé que je commande directement chez le producteur bla bla bla" mais simplement "goûte-moi ça" en servant un verre à celui qui l'a posée. En language morse, donc, le site de "La Pierre de Cassis" a été traduit en "La Pierre de Jean-Pierre" pour taquiner le DP qui a tendance a proposer cette plongée "très souvent". |
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Mais je ne m'en plaindrai pas (pas encore en tout cas!!!) car cela m'a permis de voir mon premier Saint -Pierre. Ah je l'attendais ce jour !!! Depuis mon arrivée au club, j'entendais parler de ce Saint-Pierre. J'avais bien constaté que ça n'avait rien à voir avec les murènes, les dentis, les chapons et autres mérous. Ceux-là font plaisir à voir certes, mais lorsque les plongeurs parlaient du saint-Pierre, leurs yeux pétillaient de manière différente.... Et aujourd'hui, je sais enfin !!! Je l'ai vu, placide, tranquille : il se laisse admirer, il tourne et nous propose le ballet de ses nageaoires vibrantes et iriséees. C'est très "spécial" ... Magnifique rencontre du troisième type. Merci Jean-Pierre !!! |
Photos Jean-Pierre Parcy
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Dimanche 23 juin, déception pour les plongeurs arrivés les premiers au port de Callelongue: notre Suscle présente un boudin avant raplapla!!!! Il était pourtant bien en forme la veille pour nous mener à la Pierre de Jean-Pierre!! Une inspection et une rapide enquête plus tard, les faits sont reconstitués. Un pilote du samedi soir, bourré ou incompétent (ou les deux), a dû manoeuvrer n'importe comment dans la calanque: il a sectionné quelques bouts et entaillé notre bateau à coup d'hélice. Heureusement, parmi les nouveaux venus chez les morses, il y a Galien. Et ce Galien, qui n'a pas les deux pieds dans le même sabot, a pris les choses en main comme un pro!!! Acétone, toile émeri, colle, ciseaux, chiffon etc... et dans une position acrobatique, il a rapidement posé une rustine avec l'aide de Jean-Pierre chargé de l'assistance et du gonflage. Cette réparation de fortune a permis de ramener le bateau à la Pointe Rouge sans encombre, malgré une mer pourtant bien déchaînée. Merci Galien. |
| Plongée à la pointe de Caramassaigne.
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Samedi 22 juin, l’équipe des Clermontois, Marc et moi, nous partons pour faire une plongée sur l’île de Riou, à la pointe dite "Caramassaigne". Après avoir mis le "barracuda 2" à l’eau, nous voilà partis, par un mistral modéré, une houle naissante, en direction de Riou. Arrivés sur les lieux, nous trouvons de nombreux bateaux de plongeurs, tandis que le "Suscle 2" se trouve sur le grand "Conglué" avec les autres Morses. Comme le recommande et le stipule le règlement de la plongée club, nous organisons deux rotations, la première avec les Clermontois composée de: Antoine notre DP, Patrick l’homme fort, Richard, corse expatrié dans le nord, appelé aussi Ben! et Philippe. |
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A leur retour Marc, dont c’est sa première plongée de l’année se met à l’eau, après avoir préparé son matériel photo et sa GO Pro, moi même équipé de mon appareil photo rudimentaire. Nous voilà parti pour 30 m maxi 40 minutes.
Dés notre arrivée sur la pointe de Caramassaigne, nous constatons que les lieux sont envahis par de nombreux plongeurs, qui ont plus ou moins relevé de nombreuses suspensions, rendant la prise de photos ambiance très difficile voire impossible. Nous continuons notre avance sur les gros blocs de pierre et nos appareils photos crépitent. Après 39 minutes nous remontons sur le Barracuda aidé par les clermontois. Le retour fut mouvementé car le mistral ayant fortement monté en puissance ainsi que la houle. |
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