Le coin des Morses

Comme chaque année le temps des TIV est arrivé.

L'inspection visuelle des bouteilles de plongée doit être effectuée chaque année, (conformément à l'arrêté du 18 novembre 1986 portant dérogation à l'arrêté du 20 février 1985, disposition reprise dans l'arrêté de 15 mars 2000 modifié par l'arrêté du 30 mars 2005).
- Effectuer la révision des robinets
- Tenir à jour le registre des bouteilles utilisées par le club, ou confiées au club,
- Etablir les fiches d'inspection et les certificats de visite,
- Envoyer les fiches de contrôle visuel dûment remplies (accompagnées d'une enveloppe timbrée
portant l'adresse de retour des macarons) à la C.T.R. pour l'obtention des macarons,
- Gérer et apposer les macarons d'inspection visuelle).
Nous voici donc sur le pont pour y pratiquer l'inspection de nos bouteilles de plongée, cela commence par un démontage de la robinetterie, premier regard à l'intérieur de la bouteille avec une lampe à led (diode électroluminescente) ou avec un endoscope.

  
Bien souvent nettoyage de l'intérieur avec les outils appropriés, rinçage, séchage, démontage et révision de la robinetterie, remplacement des joints si il y a lieu, etc.
Mais des fois nous avons des surprises, en particulier avec la bouteille de Martine, ou nous avons trouvé une robinetterie très spéciale, avec un pas de vis en haut à droite et en dessous à gauche (certainement un coup fourré des Anglais ? Lucien confirme !) nous avons forcé pour la démonter, car tous étaient persuadés que c'était un pas à droite. Suite à une lutte acharnée de nombre d'entre nous celle-ci a fini par rendre l'âme.

D'où une tractation s'est engagée, entre Martine et Didier pour l'achat de la robinetterie de la bouteille de ce dernier, "on ignore comment ils ont conclu l'affaire, mais n'en doutons pas, par un deal certainement "gagnant-gagnant " et dans la bonne humeur !!!

 
PS: De source officieuse l'accord aurait été fait sur la somme de 30 €, payable à tempérament établi sur 10 ans.

C'était une journée de TIV chez les Morses du bout du monde: sur des photos de Myriam et un texte de Jean Claude.

Tous deux reporters patentés de MSLC.

Ce samedi 7 février me voici embarqué sur le "Suscle II" vaec à la barre, Bernard notre fidèle pilote.

                                            
Direction Planier, pour une plongée sur le "Chaouen", un petit historique :

Le 21 février 1970, le "Chaouen" transporte 640 tonnes d'oranges de Casablanca vers Marseille. Le capitaine a déjà prévenu le port de l'arrivée de son navire quand, vers 22 h 30, il heurte un haut fond, le sec dit de La Pierre à la Bague, les causes de ce naufrage restent inexpliquées. Après plusieurs tentatives de sauvetage et à cause du temps forcissant le capitaine est contraint d'ordonner l'abandon du navire qui coulera le lendemain après-midi.
La proue restera émergée durant environ 15 ans, mais les tempêtes successives feront sombrer petit à petit le cargo vers le fond.

Me voici à l'eau avec mon binôme Jean Michel (qui fête son 64° anniversaire) lui en combinaison étanche, avec un petit problème de soupape bloquée, pour faire sortir le trop plein d'air de sa combinaison, qui s'est réglé rapidement et nous avons pu entamer notre descente.

Dans une eau à 13° légèrement chargée par le temps mais beaucoup par les plongeurs des différents clubs de plongée du coin, présents sur l'épave. Après avoir fait le tour de l'épave, être entré dans ses entrailles, avoir survolé son mât de charge, pris quelques photos, vu, ou plutôt distingué, un énorme Homard et croisé de nombreuses et nombreux plongeurs, nous voici remontés à bord de notre embarcation après 49 minutes passées sur l'épave. Le vent d'est s'étant levé, la mer était assez agitée, ce qui nous à pas mal remué pendant notre retour à Callelongue. Après cette sortie, nous avons fêté dignement les anniversaires d'Anne et Jean-Michel autour d'un copieux apéritif concocté et apporté par tous les deux.

         
Encore une journée qui restera dans les annales et mémoires des Morses de la calanque du bout du monde.

 8 H 15 j’arrive au club, température extérieure 5° et léger mistral qui nous pénètre dans le corps.

Bruno m’ayant  appelé la veille, pour me demander de faire une plongée avec lui dans la calanque afin d’essayer une combinaison étanche, que Francois lui avait apporté.

Après essais de la dite combinaison, Marc, Jean-Pierre, Myriam et moi lui avons déconseillé car: premièrement elle était trop grande pour lui et de plus c’était la première fois qu’il plongerait en étanche. (À savoir qu’une plongée en étanche ne s’improvise pas car: il faut d’abord mettre des plombs en plus pour s’équilibrer et surtout apprendre à se stabiliser, car vous pouvez avoir des mauvaises surprises: telle que retournement les pieds en l’air et la tète en bas, situation pas très facile à retourner ou alors une remontée brutale avec sa combinaison gonflée.)

Nous avons donc décidé de plonger en combinaison humide.

Par une température de l’eau à 13° un fort courant de ramasse et une eau assez claire, nous voilà partis pour une plongée sur les pierres de l’apéritif, dans la calanque du bout du monde.

Nous avons croisé, de nombreux bancs de Saupes, sars, une langouste tapie dans une voute de la calanque, arrivée sur les pierres de l’apéritif un beau Mérou qui partageait son repaire avec un beau congre, un gros chapon, plusieurs labres de différente sortes et notre statue de l’île de Pâques.

45 minutes après avoir lutté cotre le courant et les contre-courants, nous voici arrivés à la mise à l’eau du petit port de Callelongue.

Une équipe de photographes et accompagnateurs (Martine, Guy, Jean pierre et Philippe)  avaient embarqué sur notre "Barracuda 2" pour une plongée sur les Pharillons de Maïre.

A la base, Lucien, Frédéric, Marc, Christian étaient en plein travail :

Nettoyage de la gouttière du local bouteilles, envahie par une plante grimpant autour du poteau téléphonique et s’infiltrant sous la toiture, recensement des bouteilles de plongée devant passer la révision quinquennale, rangement local compresseur et mise en place des panneaux d’utilisation et sécurité, grosse réparation d’une fuite d’eau entre le local bouteilles et les toilettes hommes.

Ceci était un samedi  ordinaire pour une équipe de morses.

Photos: JC E & Myriam MELOTTO