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Après ces 3 derniers week-end de mauvais temps et de mer déchainée, aujourd’hui plongée calanque.
Trois Morses à l’eau: Guy, Luc et Jean-Claude, par une eau à 13° un léger courant une houle établie et une visibilité moyenne.
Nous avons fait une plongée de 45 minutes et une profondeur maxi de 18 mètres.
Après avoir fait quelques découvertes: le panneau du port de Callelongue, une chaise pliante, de nombreux plombs de pêche ainsi qu’un rapala(leurre pour poisson).
Nous avons croisé quelques poulpes, une langouste, des saupes, labres, gobie, serrans, etc…
Retour à notre base où nous avons pris une douche chaude bien méritée, bu l’apéritif et déjeuné sur notre terrasse et pour terminer, nous avons dégusté un gâteau ou plutôt une tarte au parfum de calisson, concoctée par notre chef cuistot Jean-Michel.
En ce samedi pluvieux, l'inspection visuelle générale (IVG) du parc de bouteilles en service au club continue.
Les Morses ont été plus nombreux que le samedi précédent, il est vrai que Jean-Pierre - notre webmaster du site MSLC – avait fait passer le message aux propriétaires de bouteilles de plongée d’être présents pour les opérations d’inspection et de contrôle de leur bien.
Au programme : démontage des robinetteries et des culots, nettoyage vigoureux avec le balai rotatif en fils d’acier, visualisation interne et externe des blocs, rédaction des fiches réglementaires fédérales (FFESSM) "d'évaluation et de suivi d’une bouteille".
Toute une procédure au déroulé bien rôdé menée par une équipe de techniciens attentifs aux gestes sûrs, et dans la bonne humeur!
La récompense de tous ces efforts étant l'obtention du précieux sésame : l’autocollant « TIV » à apposer sur le fût, le certificat médical de la bouteille en quelque sorte !
A ce propos, suite à plusieurs inspections et démontages, on constate qu'il faut impérativement rincer son bloc à l’eau douce après chaque plongée, voir l’illustration en image ci-dessous : le cul de la bouteille est passablement corrodé, « rouillé de chez rouillés » comme dirait l’autre !...
Suite à cette dure et rude campagne d’IVG, menée de nouveau à terme cette année 2016 grâce à une volonté sans faille se conjuguant avec la force manuelle et intellectuelle des participants, nous avons pris un apéritif mérité et agrémenté de quelques critiques sur la salinité des olives concoctées et apportées par Jean-Claude, une nouvelle fois victime de gens ingrats ….
Après le repas et le café expresso, d’humbles tâches domestiques nous attendent : vaisselle, nettoyage, etc.
Histoire de faciliter la digestion, nouvelles manutention des blocs-bouteilles « bons pour le service » pour le gonflage, puis le rangement.
Oui, encore un samedi bien rempli!
Texte : Frédéric ALLAIN et Jean Claude EUGENE
Programme officiel: journée TIV, démontage des bouteilles et conditionnement de certaines d'entre elles pour la requalification quinquennale. Mais, c'est sans compter sur l'esprit créatif et la volonté d'entreprendre de quelques membres de MSLC.
MSL "Culture" (le "L" étant déjà défini dans un précédent article du Morse: Loi dite Zir), dites-vous? Avec les Morses de Callelongue, nous passons directement de la culture à la recherche agronomique sur la terrasse du club. En effet, deux chasses ont été remplies de fumier de cheval ce samedi matin, en vue d'une campagne expérimentale sur l'impact des facteurs organoleptiques dans la gloutonnerie régulièrement constatée des plongeurs, le samedi midi.
Première phase: jardinage de plants de tomates BIO pour les besoins de l'expérimentation, l'idée est ici d'utiliser le minimum d'eau. A noter, l'arrivée d'une voiture "Jaguar X-Type" (2,5 litres) à laquelle est attelée la remorque de fumier; Geneviève est au volant, Mohamed pour le déchargement de la cargaison et Anne à l'épandage dans les chasses de jardinage.
Au niveau des besogneux de l'inspection visuelle, nous retrouvons des "techniciens" de bonne volonté pour accomplir les rites annuels du mois de février: dégonflage, démontage des bouteilles, stockage des bouteilles pour la ré-épreuve, etc.
Henry, Lucien, Jean Michel, Guy et Frédéric ont été vus et photographiés avec des outils à la main!
Marc - se sentant atteint par la limite d'âge - a tenu la fonction de "commis aux écritures" des feuilles de visite et de requalification périodique. Présentant à un moment donné des signes d'abattement, notre responsable "matériel club" a fait l'objet, lui-aussi, d'une inspection visuelle de l'arrière-gorge (voir photos ci-après).
Ouf! Il a été déclaré apte au service à l'issue.
Midi sonnant l'heure de l'apéritif convivial peut démarrer, suivi par le un repas pris ensemble à l'intérieur car dehors vent et temps orageux. Nous avons pu goûter le riz aux moules que pierre et sa fille avaient amené.
On peu dire que c'etait une journée bien remplie.
Texte et photos: Frédéric ALLAIN et Jean Claude EUGENE.
C’est Noël, c’est les vacances et c’est aussi la meilleure période pour profiter de la mer à Maputo. L’eau est chaude, a priori la visibilité devrait être excellente après trois jours de vent du Sud, qui nous ont cloués à terre. Nous avons rempli les bouteilles de plongées, préparé les cannes et leurres diverses, fait le plein d’essence, préparé la glacière et les sandwichs. Nous avons réparé la panne qui nous a tourmentés pendant trois jours (une anode cassée qui bouchait le circuit de refroidissement. Dès l’aube, je suis impatient de partir plein gaz vers le large.
Zé et Nocaz, son épouse, ne tardent pas. Il n’y a pas grand monde au club maritimo à cette heure. On met le bateau à l’eau, le temps de garer la voiture et la remorque et c’est parti pour le grand large. Aujourd’hui, c’est le grand tour par la zone des marlins, retour pour plonger sur la Baixo Danae, près du cap Sainte Marie à la pointe de l’île d’Inhaca et retour pour 17h00, heure limite pour rentrer sous peine d’amende.
Pour sortir de la baie, il faut passer le blanc de sable de Jeremias: l’eau est limpide et sur le sable d’une couleur magnifique. On aperçoit un groupe de dauphins aussi nous modifions légèrement le cap. Ils abandonnent leur pêche pour nous escorter vers le large, la zone des 200 mètres propice pour la pêche au marlin. Branle bas de combat, toutes les cannes sont dehors, nous voilà en train de croiser à 7 nœuds. C’est l’heure de piquer un roupillon, car il a fallu se lever tôt!
Ah que c’est bon de profiter du soleil et somnoler bercé par les vagues de l’océan indien. Je m’endors comme un bienheureux, mais c’est pour être réveiller en sursaut par la crécelle d’un moulinet: ça mord! Une dorade coryphène de belle taille jaillit hors de l’eau, après une courte bataille, la voilà à bord. C’est toujours un peu triste de voir ce poisson d’une couleur si magnifique, entre le jaune et le vert pomme, se mourir et perdre ses couleurs.

Dorade coryphène, magnifique
Nous aurons également une touche sur un marlin énorme bien entendu mais qui finira par nous échapper non sans avoir mis le branle bas dans le bateau et deux autres dorades tout aussi magnifiques. Les heures passent et quand le temps commence à devenir un peu long et le soleil trop accablant, nous nous rappelons que c’est le moment de plonger.
Direction le fameux site de l’arche (o arco): un arc de vingt mètres sous lequel pourrait s’engouffrer un bus anglais à deux étages. Cela fait deux ans que je n’ai pas plongé sur ce site que nous avons découvert avec Zé il y a près de vingt ans. A peine la tête sous l’eau, je réalise que les conditions de visibilité sont exceptionnelles pour le Mozambique, environ 40 mètres. Cela n’arrive jamais et c’est bien la première fois que l’on peut prendre des photos avec l’arche en entier.

L’arche, si grande qu’il est rare de la voir en entier
Nous avions un peu l’espoir de voir la douzaine de loches géantes que nous avions vu l’année dernière au même endroit et aux mêmes dates. Mais pas de chance. Enfin l’eau est si transparente que nous décidons de nous laisser emporter par le courant pour découvrir les fonds. Une dizaine de minutes plus tard, nous repérons le site du puit (o poço), toujours pas de loches, mais quelques mérous patates de belle taille (50 à 60 kg), une murène léopard, un mérou à queue bleue sans doute le plus gros que j’ai jamais vu de cette espèce. Et il est déjà temps de remonter …
Après un intervalle de surface d’une heure, deuxième chance de voir du gros cette fois sur le site de la caverne aux requins, où j’avais vu six requins « grey reef sharks » ou « Carcharhinus amblyrhynchos », requins gris de récif ou requins dagsit en français à noël 2013. Nous n’avons pas vraiment le point exact mais la visi est tellement bonne que l’on tente le coup.

Nuage de carangues
Je nage à grand coup de palme vers le fonds en dévidant le fil du moulinet de la bouée à toute vitesse. La falaise est à portée de main mais il faut batailler contre le courant. Ouf, j’agrippe un rocher et reprend mon souffle. On est juste en dehors de l’arène qui contient la caverne. Au dessus moi, un nuage de carangues. Elles sont plusieurs milliers. Quelques unes s’isolent par paire, l’une devient presque noire alors que l’autre reste d’argent. C’est le temps des amours.

Martine ou Guy aurait fait mieux!
Je rampe sur la falaise en m’agrippant à l’abri du courant et jette un œil vers le bas: un requin gris tourne dans l’arène et sur le sable, un requin léopard semble endormi! Quelle chance, une descente en douceur vers le sable et m’aplatis juste derrière lui en retenant ma respiration. Quelques minutes de bonheur avant qu’il ne réalise ma présence et se sauve d’une nage nonchalante. Que demandez de plus à une plongée!

Défilé de requins, dagsit puis léopard, je ne veux voir qu’une ligne!
Le soleil commence à tomber, c’est le grand surf avec le zodiac sur les vagues le long du cap de Sainte Marie et puis en longeant les plages toujours redessinées par les vagues de l’île des portugais. Le soleil en plein dans le nez dessine la silhouette des immeubles de la ville de Maputo: le grand surf se poursuit jusqu’au Maritimo où nous arrivons juste à temps. C'est-à-dire avec un quart d’heure de retard comme il se doit pour pouvoir profiter jusqu’au bout de la journée, mais pas encore assez pour avoir droit à l’amende du club maritimo!
Au menu: Plongée calanque sur l’ancre "Trotman", l’ancre du bout du monde ou dite "l’ancre à Jean-Claude".
Par une mer calme, une eau claire et une température de 13°, Geneviève (sa première plongée de l’année), Jean-Claude, suivi de Jean Michel et Bruno, direction l’ancre.
Après 54 minutes de plongée et une profondeur de 20 mètres, nous voici de retour à notre base pour prendre une bonne douche bien chaude.
Plongée sur "Les Moyades" ilot à la pointe ouest de "Riou". Aux commande du "SuscleII": Philippe, à bord Laurence, Martine, Jean-Pierre, Patrick, Denis, Pierre et sa fille:Elsa Qui a finalisé son niveau 1 avec Philippe.
Pendant ce temps, Mohamed, Anne et Myriam restés au club nettoyaient la restanque pour la préparer à des plants de tomates au printemps qui nous permettront d'agrémenter nos salades estivales.
Midi, l’heure de l’apéro, pour cela Jean-Pierre avait amené du champagne, pour fêter ses 59 printemps qu’il venait d’avoir le 19 du mois. (Petite histoire: il était parti à Rome, la ville éternelle avec sa compagne Myriam, pour y rencontrer François mais ils sont arrivés le jeudi 21 et le pape ne reçoit que le mercredi).
Suite au repas pris ensemble sur la terrasse du club, avec un soleil radieux, une journée de printemps. Quelques jours avant la chandeleur Jean-Michel, notre chef cuistot nous avait préparé des crêpes succulentes.
Voilà un samedi, qui lui aussi rentrera dans les annales des morses du bout du monde.
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