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Faut pas nous pousser trop pour trouver des prétextes, encore moins pour une plongée de nuit sur le Liban, et en tout début de mois de novembre … Plongée de nuit à la belle saison ? Même pas peur, la tribu des « craint dégun » a encore frappé en ce vendredi 5 novembre, puisque pas moins de 14 plongeurs pour s’immerger sous un ciel étoilé. L’alibi : en or, imparable, une plongée pour nos niveaux 2 (certes, ça pourrait avoir un goût de réchauffé, car depuis quelques mois qu’ils ont brillamment obtenu leur niveau …) avec en prime, deux de leurs monitrices ! Un club de privilégiés, ces Morses, depuis le temps qu’on vous le répète … Et après, on dit que le Marseillais exagère, pourtant pas moins de la moitié du bateau est composée de moniteurs, dont certains très gradés : on les chouchoute pas nos niveaux 2 ? Vous voulez quoi en plus ? La bouée de mouillage, pile sur l’épave, descente confortable. La température de l’eau ? 18°C, très correct. Un spéléo qui se remet à l’eau toutes lumières allumées, pourquoi ai-je pris mon phare ? Sûr que je ne risque pas de le confondre avec un autre plongeur, mon binôme. Hervé en a profité pour faire quelques images, et Christian lui n’a pas hésité à filmer : ça donne quoi ? On attend de voir ça. Le Liban, Martine et Philippe (le grand) ils vont bientôt mieux le connaître de nuit que de jour ! Cette plongée ? Un prélude à l’aïoli du lendemain midi – où sont-ils allés chercher tout ça ??? |
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Samedi 6 novembre. Suite à la grève des éboueurs, au vent d’est qui a soufflé une partie de la semaine et de sa renverse, de nombreux macros déchets, ordures et détritus en tout genre, voire un rat mort ; sont venus se déposer sur la plage et le glacis de la calanque de Callelongue. Sous la houlette de Marseille Sports Loisirs Culture, le club nautique, le CIQ et les résidents de la calanque, ont entrepris le nettoyage du site. (Voir photos) Car aujourd’hui, qu’il n’y a plus de cantonnier. Comment faire pour tenir propre ces lieux, qui demain, seront dans le cœur même du parc national des calanques ?.... |
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Ingrédients pour 10 personnes :
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Recommandations
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Préparation :
Garder tous les déchets ( têtes et arêtes) pour la soupe. |
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Et surtout a voir une très grande concentration. « Très bien JP ! »
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A table ! Après un petit apéro de circonstance avec distribution d’un diplôme de validation « Bouillabaisse », nous dégusterons notre excellente bouillabaisse ! Pas de dessert prévu, Masterchef avec Dany et Isabelle vont improviser de succulentes crêpes. Encore une bonne soirée ! Merci à Jean Mi et à toute son attentive équipe. Au prochain cours ! |
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« Notre » Chef nous propose des cours de cuisine : quelle aubaine ! Je suggère la bouillabaisse pour cette première cession … Cela semble convenir aux cuisiniers en herbe qui se sont inscrits. La cuisine semblait trop petite, tant nous étions nombreux à écouter la bonne parole de notre Grand Chef. Les gestes précis, rapides, le verbe fluide, explicite, nous écoutons médusés les explications : les poissons sont rangés dans les bacs. Va falloir écailler, couper les filets, tout un art – pour ne pas se blesser avec la rascasse même morte !, surtout avec des couteaux pas vraiment bien affutés (comme nous, quoi !). Les mains s’activent sous l’œil vigilant de Jean-Michel. Véritable chef d’orchestre qui réussit à harmoniser tout ce petit monde. On s’active, après les poissons, les légumes : pour la soupe (on ne peut pas parler de « bouillon »). On perd la notion du temps qui passe, tant tout le monde est absorbé par la « préparation » quasi rituelle. Notre Chef lui en profite pour nous concocter une bouillabaisse « verrine » : cela touche à l’œuvre d’art – m’ouais, sûr que c’est un artiste notre Jean-Michel, avec un poireau il te fait un truc auquel tu ne n’aurais pas pensé … L’heure tourne, les estomacs commencent à gargouiller, les gars passent la « soupe », puis les pommes de terre sont mises à cuire. Lorsqu’elles sont prêtes, on commence la cuisson des filets : manque que l’épuisette pour les repêcher dans le bouillon. Je me jette comme une affamée que je suis sur la rouille pour goûter sur un crouton bien croustillant : ah, le fumé de tête de langouste, ça vous change tout, et la texture de la « rouille », rien à voir avec la mayonnaise tout dure qu’on vous sert habituellement. |
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Il est temps de servir l’apéritif. Nous voici enfin attablés pour déguster La bouillabaisse : et chose rarissime dans notre club au verbe plutôt enthousiaste, plus un seul bruit alors que nous dégustons avec une rare satisfaction ce plat digne d’un restaurant étoilé, voir même plus car nous y avons mis tout notre cœur à bien le préparer. Juste un immense MERCI à notre Chef! Sans parler des crêpes à la bière, au melon et au sucre de canne pour clore ce repas de gastronome sur une note sucrée. Pour les affamés de service, et pour ne pas gâcher, certains ont eu la chance de revenir le lendemain midi pour se régaler à nouveau, avec en prime les moules préparées avec la purée d’ail au persil … Et enfin, un 3ème acte, puisque grâce à Jean-Claude qui s’étant trompé de « boite », a récupéré les pommes de terre congelées – au lieu de la fameuse bouillabaisse, pas plus tard que ce dimanche (24/10/10), agrémentée cette fois de calamars qu’un pêcheur avait par mégarde en passant près de notre bateau accroché sur le mouillage : on se contente de peu, de quelques restes pour un repas dominical pris en terrasse sous un timide rayon de soleil (alors qu’on nous annonçait de la pluie …) !!! |
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Comme chaque année, nous organisions notre traditionnelle sortie à Port-Cros. Cette année, il a fallu conjuguer avec les aléas météo. Toute la semaine, les prévisions jouaient au yoyo avec un vent variant entre force 3 et force 6 rendant la sortie aléatoire. La sortie ne fut finalement confirmée que le samedi matin, mais avec un changement de programme. La plongée prévue le matin sur le Donator ou le Grec ne pouvait être maintenue et le programme adapté aux circonstances. La Gabinière prévue l’après-midi était avancée au matin et l’après-midi nous voyait gratifiée de la point du vaisseau. Après un peu plus d’une heure de traversée de la Tour Fondue à l’îlot de la Gabinière, les traditionnelles consignes étaient données et nous voilà à l’eau pour une heure. Le spectacles est toujours aussi fabuleux, même si l’eau est un peu moins claire qu’à l’accoutumée et les mérous un peu moins nombreux, mais ce n’est que très relatif. Leur familiarité tranche avec l’attitude farouche de ceux qu’on rencontre chez nous. Le spectacle des barracudas est toujours aussi merveilleux et apprécié des novices dont c’est la première plongée dans les eaux de Port-Cros. Retour ensuite sur l’île de Port-Cros pour apprécier un repas qui certes n’est pas gastronomique mais qui permet de reconstituer les calories, car si la température de l’eau est encore clémente (19°C), le fond de l’air avec le mistral même atténué est assez frais. |
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L’après-midi départ pour la pointe du vaisseau. Pour beaucoup, c’est une première, le site est très agréable, un tombant avec une épine qui part vers le large où nous retrouvons la même faune que le matin, mérous et barracudas, certains mérous prenant même plaisir à se faire caresser leur ventre, je ne citerai pas les noms de ceux qui ont enfreint la consigne de ne pas toucher les poissons, mais il est vrai que le spectacle d’un mérou doit sur sa queue et tendant son coup tel un chat cherchant une caresse avait quelque chose de magique pour nous qui sommes habitués à les voir maintenir une distance de sécurité honorable. Après les 45 minutes de plongée, c’est le retour en prenant un chemin certes plus long mais plus abrité du vent de face. Finalement malgré l’incertitude qui avait régné toute la semaine, tous ceux qui sont venus ont pu apprécier la journée faisant regretter à ceux qui avaient renoncé à cause de la météo récalcitrante. |
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